La piqûre d’abeille

Le batik, je suis tombée dedans à l’adolescence, enseigné par ma grand-mère, Alexandra Eggena, qui l’avait elle-même appris en Afrique et en Indonésie lors de multiples voyages. Piquée dans ma jeunesse « comme par une abeille » Je suis depuis restée fidèle à cette technique d’impression artisanale millénaire qui utilise de la cire chaude appliquée sur du tissu pour dessiner des motifs, avant d’être teint.

« Plus qu’une technique, c’est un art de vivre ». Se déconnecter de la technologie, respecter la tradition, suivre le flot de la cire d’abeille qui coule, ralentir ou accélérer le geste, sentir son odeur…Toucher les matières, manipuler le tissu, le tordre, le plier pour ensuite le teindre et s’émerveiller des couleurs et dessins qui apparaissent sous la lumière. Voilà ma passion que je souhaite partager avec vous.

Rendre l’utile à l’agréable

Si nos maisons étaient des œuvres d’art, nos meubles des sculptures, nos objets et accessoires faits à la main, que nous prendrions le temps comme autrefois, la vie serait plus belle, les objets plus précieux et peut-être que nous prendrions plus soin de notre environnement.
Puisque la vie est sacrée, la nature est sacrée, pourquoi ne pas créer des objets sacrés ?